M.
Navier,
ingénieur
des
ponts
et
chaussées,
qu’a
la
plus
haute
estime
pour
les
connaissances
de
monsieur
Gay
lussac,
et
qui
suit
avec
beaucoup
d’intéret
ses
excellentes
lecons
de
physique,
ayant
eut
voir
quelque
erreur
dans
la
maniere
dont
monsieur
Gay
lussac
a
parlé
de
l’écoulement
de
l’eau
par
les
orifices
des
vases,
pensé
qu’il
pourrait
lui
être
agréable
d’avoir
une
note
exacte
des
notions
établies
présentement
sur
ce
sujet.
En
supposant
un
orifice
très
petit
par
rapport
aux
sections
du
vase,
la
théorie
conduit
à
ce
résultat,
que
la
vitesse
à
l’orifice
est
due
à
la
?
qui
a
lieu
sur
son
centre
;
De
maniere
que
étant
l’aine
de
l’orifice,
la
charge
d’eau,
et
la
gravité,
le
volume
d’eau
qui
s’écoule
dans
une
seconde
est
Ce
résultat
est
d’accord
avec
l’expérience
quand
la
forme
de
la
paroi
aux
environs
de
l’orifice
est
telle
que
tout
les
filets
d’eau,
à
l’instant
où
ils
le
franchissent,
on
des
directions
paralleles
entre
elles
(fig.1).
Il
y
a
des
expériences
de
Michelotti
et
de
Venturi,
faites
aves
des
orifices
où
la
courbure
n’était
pas
aussi
bien
tracée
qu’on
aurait
pu
le
faire,
et
où
le
décret
sur
la
formule
précédente
était
à
peine
de
ou
.
La
forme
de
la
paroi
n’étant
point
assujétie
à
la
condition
précédente,
comme
les
filets
de
fluide
tendent,
après
avoir
franchi
l’orifice,
à
conserver
leurs
directions
primitives,
la
veine
se
contracte,
et
c’est
à
l’endroit
de
la
contraction
que
la
vitesse
est
.
Le
rapport
varie
suivant
la
forme
de
la
paroi
aux
environs
de
l’orifice.
Dans
le
cas
de
la
fig.1,
on
a
sensiblement
.
Dans
le
cas
de
la
fig.2,
c’est-à-dire
quand
l’orifice
est
pratiqué
dans
une
paroi
plane
et
mince,
on
a
à
peuprès
,
pourvu
que
l’orifice
ait
plus
de
3
centimètres
de
diamètre,
et
que
la
hauteur
de
la
charge
surpasse
dix
fois
le
diamètre
environ.
Dans
le
cas
de
la
fig.3,
c’est-à-dire
si
l’orifice
était
formé
par
un
tuyau
pénétrant
dans
l’intérieur
du
vase,
Borda
a
démontré
théoriquement
et
par
expérience
qu’on
avait
(pourvu
que
le
fluide
ne
remplit
point
le
tuyau
en
sortant).
C’est
le
cas
où
la
contraction
est
la
plus
grande
possible,
et
où
il
y
a
la
plus
grande
différence
entre
le
produit
théorique
,
et
le
produit
effectif
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